Chroniques, Fantastique, Imaginaire

Le Vampyre de John Polidori

Le Vampyre

Éditeur : Aux Forges de Vulcain
Date de sortie : 1er Février 2019
Nombre de pages : 240
Prix : 18€

Résumé : Au mois de mai 1816, le poète anglais Lord Byron, son médecin et secrétaire John Polidori, Mary Godwin et Percy Shelley séjournent en Suisse. Par une nuit particulièrement agitée, ils décident de se divertir en écrivant chacun une histoire de fantôme. Mary Godwin, qui avait dix-neuf ans, commença ce qui allait devenir « Frankenstein » (1818) ; Lord Byron écrivit un fragment sur un vampire aristocrate appelé Darvell. À partir de ce fragment, Polidori, alors âgé de vingt-et-un ans, écrivit « Le Vampyre » un bref récit qui invente la figure moderne du vampire. Ce texte connut un grand succès à sa publication, si bien qu’une suite lui fut donnée par Cyprien Bérard dès 1820. Elle est ici reproduite, avec une postface inédite de Thomas Spok et David Meulemans.

 

Mon avis

 

Étant une grande admiratrice du Frankenstein de Mary Shelley et ayant découvert que cette nouvelle avait été écrite à la même époque, je me devais de la lire.

Cette nouvelle de John Polidori a été attribuée à Lord Byron alors que celui-ci détestait ce texte et n’en était pas l’écrivain. Ce texte a aussi la particularité de marquer la naissance du mythe moderne du vampire, bien que celui-ci ai existé bien avant.

Le Vampyre est une nouvelle sombre qui reprend les traits de caractère de Lord Byron dans la description de la créature. En effet, il semblerait que Byron ai été une personnalité trouble et « vampirisante », un homme mélancolique et égoïste vivant sur le dos des autres.

De plus, Polidori, au travers de ce personnage du vampire séculaire veut montrer le déclin de la société anglaise du XIXè siècle.

Cette nouvelle est suivie d’un court roman de Cyprien Bérard, Lord Ruthwen ou Les Vampires, qui se présente comme une suite non-officielle à l’intrigue de Polidori, comme une sorte de conclusion à cette histoire de vampires.

Le roman sera court et écrit sous forme de petites histoires contées au fil de la traque au vampire menée par les deux personnages principaux. Le style de ce roman ne sera pas sans rappeler celui du théâtre, le roman semblant suivre le schéma d’une tragédie grecque.

L’ensemble que forment la nouvelle et le roman est assez intéressant, bien que j’ai été plus emballée par la nouvelle de Polidori, que part le roman, dans lequel j’ai eu du mal à entrer. Et, surtout, il ne faut pas négliger de lire la postface, qui permet d’en savoir un peu plus sur le texte de Polidori et le contexte historique pendant lequel il a été produit. Une belle découverte donc !

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