Chroniques, Jeunesse, Jeunesse

De cape et de mots de Flore Vesco

Éditeur : Didier Jeunesse
Date de sortie : 3 juin 2015
Nombre de pages : 192
Prix : 14,90€

Résumé : Au palais, les demoiselles de compagnie se succèdent. Aucune d’elles n’est capable de satisfaire les caprices d’une reine tyrannique. Serine décide de tenter sa chance. Avec son franc-parler et sa joie de vivre, la jeune fille va semer la zizanie au sein de la cour… Sans se douter qu’elle est en train de risquer sa vie !

Mon avis

Voici une autrice que je souhaitais découvrir depuis quelques temps maintenant. Le fait que ma fac organise une rencontre avec elle cette année m’a boostée pour enfin découvrir ses écrits. J’ai donc voulu débuter cette découverte par le roman De cape et de mots qui m’a beaucoup intriguée.

Que dire sur ce roman si ce n’est que j’ai mis un temps incalculable pour le lire ? Je ne saurais trop dire pourquoi mais j’ai trainé ma lecture en longueur sur bien 10 jours, alors même que j’ai fortement apprécié l’intrigue et le style d’écriture de l’autrice.

On suit la jeune Serine, qui ne rêve que d’une seule chose : devenir demoiselle de compagnie à la cour. Mais son parcours sera semé d’embuches : entre l’ignorance de ses rivales, les nombreux caprices de la reine, une tentative d’assassinat et une reconversion, la vie de Serine ne sera pas de tout repos. La jeune fille à langue bien pendue devra tout mettre en oeuvre pour survivre dans ce monde de requins prêts à tout pour obtenir ce qu’ils veulent.

Mais la jeune fille ne sera pas seule. Aidée de Clarine la blanchisseuse, de Simon le marmiton et de Léon l’apprenti bourreau, la jeune fille aura quelques alliés de taille toujours prêts à lui venir en aide. Le Secrétaire du roi, quant à lui, semble être le grand méchant de l’histoire, toujours présent pour mettre des battons dans les roues de Serine et ses amis.

Ce court roman jeunesse dénonce malgré tout, et de manière un peu superficielle, la société dans laquelle vit la jeune fille (le patriarcat, la manière dont les sujets sont traités par les puissants, etc.). Un grand changement est en marche et aucun des personnages n’est prêt pour ce qu’il va se produire. J’ai aussi beaucoup apprécié les petites inventions linguistiques de Serine, qui mènent souvent à des modes de cour ou encore quelques situations rocombolesques, que j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre.

De cape et de mots est un roman court, dans lequel il se passe néanmoins beaucoup de choses. Ce fut une belle lecture, que j’aurais sans doute beaucoup plus apprécié si j’avais mis moins de temps pour le lire. Je suis curieuse de découvrir d’autres ouvrages de l’autrice et compte bien lire très prochainement L’Estrange malaventure de Mirella, qui se trouve actuellement dans ma PAL.

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