Chroniques, Manga, Seinen

Blue Period Tomes 3 à 5 de Tsubasa Yamaguchi

Éditeur : Pika
Date de sortie : 26 mai 2021
Nombre de pages : 192
Prix : 7,50€

Résumé : À deux mois des concours d’admission, le niveau monte, et Yatora se sent bloqué par son manque d’expérience. Heureusement, Mme Saeki, sa professeure du club d’Arts plastiques, Mme Ooba, qui le suit en cours de prépa, et Mori sont là pour le soutenir et lui ouvrir les yeux. Galvanisé, le jeune lycéen se lance alors dans la réalisation d’une toile aussi grande que celle que Mori avait utilisée pour son tableau des anges.  Sa rage de peindre aura-t-elle raison de l’entreprise colossale dans laquelle  il s’est lancé ?

Mon avis

Blue Period fait partie des séries manga que j’ai découvertes cette année et dont je suis tombée sous le charme. J’adore suivre les aventures de Yatora, qui se découvre une passion pour le dessin et la peinture et qui essaie tant bien que mal de se faire une place dans une université d’art japonaise.

On retrouve ici un Yatora qui suit des cours dans une prépa d’Art dans le but de se préparer le mieux possible aux concours d’entrée dans les universités qui ne vont pas tarder à débuter. Plus le temps passe et plus Yatora se rend compte qu’il a de nombreuses lacunes auxquelles il doit remédier. Mme Ooba, qui supervise sa classe de prépa ne manquera pas d’être de bons conseils pour le jeune homme.

C’est en côtoyant d’autres jeunes ayant des objectifs proches du sien qu’il pourra s’améliorer au fil du temps et trouver ses propres marques dans un univers qu’il découvre en même que nous. C’est donc auprès de Yashida, Kuwana, Yuka et Yotasuke, entre autres, que Yatora va apprendre de ses erreurs et évoluer.

Entre recherche d’un style bien à lui et apprentissage de techniques de peinture dont il ne connaissais pas l’existence peu de temps avant encore, Yatora a encore un long chemin à parcourir pour arriver à ses fins. C’est poussé par ses proches qu’il va finir par trouver toutes la motivation nécessaire pour continuer sur cette voie. Tout le contraire de Yuka, qui semble être dans une mauvaise passe et de plus en plus incompris par sa famille, jusqu’au moment où les choses finiront par déborder.

« Peindre pour exister » : cette phrase qui revient dans chaque résumé de tome montre bien toute l’ampleur de ce que tente de montrer la mangaka avec beaucoup de finesse. Yatora se sent vivre uniquement lorsqu’il a des pinceaux en mains, tandis que Yuka, de son côté a souhaité faire de la peinture japonaise pour faire plaisir à sa grand-mère et chercher encore sa voie au sein d’une famille où il ne se sent plus accepté.

Beaucoup de choses se passent dans ce manga et beaucoup de messages sont véhiculés au travers d’une palette de personnages éclectiques aux motivations plus variées les unes que les autres. Mais c’est toujours une certaine forme de passion pour l’art qui pousse les personnages à continuer et donner le meilleur d’eux-mêmes pour arriver à leurs fins.

Cependant, à vouloir trop bien faire, Yatora fini par négliger sa propre santé physique, ce qui pourrait poser certains problèmes pour la suite. Il me tarde donc de lire le tome 6 car le cliffhanger du tome 5 m’a laissée avec une petite boule au ventre, je suis très curieuse de voir comment les choses vont se passer.

Couvertures des tomes 4 et 5 :

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